La sérigraphie est un métier très populaire et très prisé. En effet, la demande de la clientèle se multiplie à grande échelle. Elle se classe ainsi au rang des métiers d’avenir qui n’exige pas de grands sacrifices. La sérigraphie passe de jour en jour pour l’un des métiers les plus accessibles à tous. Outre les pagnes et tissus industriels, le marché des demandes sérigraphiques connaît une grande expansion. Les anniversaires, les mariages et autres événements célébrés dans la vie obligent bon nombre à avoir recours aux services du sérigraphe.
Le sérigraphe est à la fois un artiste et un technicien. L’impression des dessins ou motifs sur divers matériaux comme du carton, du bois, du métal, du tissu, du verre… est son œuvre. Cette dernière peut être le fruit de sa propre imagination ou celle d’un potentiel client. Dans l’un ou l’autre des cas, sa réalisation doit correspondre à celle demandée généralement par sa clientèle.
Selon la taille et l’organisation de son entreprise, le sérigraphe aura plusieurs tâches à réaliser. Il compose les teintes, prépare la forme imprimante, s’occupe du réglage des machines et des séchoirs. Il prépare aussi les encres de tirage et imprime sur une table, soit mécanique soit manuelle.
Si à la base les dessins étaient faits à la main, aujourd’hui, la technologie ayant avancé, ce sont des logiciels qui s’occupent de cette partie du travail. Il s’agit de production assistée par ordinateur (PAO). Il en est de même pour les découpes et l’impression qui sont également faites à partir d’un ordinateur. Pour plus de détails, vous pouvez voir ce site.
Les missions du sérigraphe sont diverses et variées. Il aide son client ou un prospect à choisir la matière et les couleurs de la sérigraphie. Il l’aide également à signer un bon à rouler en lui présentant une épreuve et en ajustant la production quand cela est nécessaire. Il a aussi pour mission de préparer la forme à imprimer, de même que les encres, en s’assurant qu’elles soient opaques.
Il s’assure qu’il y ait assez d’encre pour le tirage final, veille à la stabilité et au bon fonctionnement des machines et au réglage des séchoirs. Il s’assure enfin que l’impression et le rendu final obéissent aux prescriptions du demandeur. Ces missions peuvent tout aussi bien se faire à partir des appareils technologiques que par la main.
Le premier moyen permet de travailler à grande échelle pendant que le second moyen limite la production. En guise d’exemples de missions, les photos imprimées sur des tee-shirts à l’occasion des manifestations publiques sont les plus fréquentes. Les impressions de nom d’entreprise ou de nom de personnes ou encore leurs photos sur des verres et tasses sont aussi en vogue.
Les restaurants et les discothèques sont les plus gros clients. Tout exprime l’identité et la vision de leur concepteur dans ces endroits. Le sérigraphe est celui qui permet la visibilité de la vision du propriétaire. Les travailleurs aussi sont revêtus de l’habit conçu à cet effet. Cet habit porte aussi la marque de l’entreprise et c’est grâce au sérigraphe que cela est possible.
Le métier du sérigraphe se fait selon diverses techniques et suivant le génie créatif de l’artiste. Il peut utiliser la technique du pochoir pour imprimer des dessins de manière répétitive. Il le fait sur divers matériaux tels que :
L’étape de la composition et celle de la préparation se font soit sur une table manuelle, soit sur une table mécanique. Il peut se servir d’un écran de tissu pour reproduire une image négative du motif à imprimer. Ensuite, il verse de l’encre sur le résultat obtenu et l’applique contre le support d’impression. Puis, à l’aide d’une racle, il fait entrer l’encre via les parties qui ne sont pas obturées et c’est ainsi que l’impression est faite.
Il faut préciser que le sérigraphe dispose d’un nombre illimité de couleurs qu’il prend soin de multiplier en les faisant juste passer dans la machine. Il est fortement aidé dans son travail par le matériel informatique. Ce qui lui permet de faire un transfert direct de ses données vers le pochoir. Bien évidemment, ses propres méthodes doivent être en concordance avec le type de commande reçue. En effet, la technique d’impression d’un tee-shirt diffère énormément de celle d’une carte d’invitation.
Il existe une variété de formations offertes pour devenir sérigraphe. La manière plus simple et la plus rapide est d’obtenir un CAP en suivant une formation classique en sérigraphie industrielle. Pour ce niveau, le brevet est le diplôme requis. La seconde voie, qui est la plus longue, requiert un BAC technologique ST2A ou un BAC professionnel. La dernière voie est celle d’un BTS spécifique après l’obtention d’un Baccalauréat classique. L’étudiant a le choix entre l’option graphisme, édition et publicité ou l’option étude et réalisation de produits imprimés.
L’autre voie est celle qu’il convient d’appeler la formation continue. D’abord, elle est réservée à des personnes ayant reçu une formation dans un domaine autre que la sérigraphie et qui souhaite s’adonner à cette activité. La formation adéquate pour ces dernières est un CAP en sérigraphie industrielle. Par ailleurs, pour celui qui exerce déjà le métier de sérigraphe et qui souhaite se perfectionner dans son domaine, il peut passer un certificat de qualification professionnelle. Mais pour cela, il faut un temps de formation.
Pour être un bon sérigraphe, il faut avoir certaines qualités en plus des diplômes obtenus. Il faut développer un grand sens de la créativité. En effet, tout artiste est appelé à proposer des motifs qui respectent les exigences de la clientèle tout en étant originaux. Le sérigraphe doit être minutieux et soigneux parce que ses machines nécessitent un entretien fréquent d’une part. Mais aussi parce qu’il doit faire un usage optimal des matériaux. Il doit faire preuve d’adaptation puisque la sérigraphie fait partie des métiers qui évoluent constamment, surtout avec l’avènement du numérique.
Le sérigraphe doit avoir un sens aigu de la communication et d’écoute, car il n’est pas évident que les clients soient toujours délicats vis-à-vis de lui. Par ailleurs, il lui faut jouir d’une bonne condition physique et d’une santé irréprochable, car le métier de sérigraphie se fait en général debout. Enfin, ses narines doivent être exercées à supporter des odeurs fortes.
Le sérigraphe est rémunéré selon un nombre de facteurs donnés. Au nombre de ceux-ci figurent la formation reçue, le diplôme obtenu, la taille de l’entreprise, la clientèle obtenue au fil du temps. Mais en général, un sérigraphe n’ayant obtenu qu’un CAP est payé au SMIC. Dans l’exercice de son métier, selon qu’il travaille à se perfectionner et à trouver place sur le marché de la compétitivité, son salaire peut évoluer. Il peut atteindre 1800 euros, voire plus.
En somme, le métier de sérigraphie est un art qui, au-delà de la qualification professionnelle, exige des qualités de la personne même du sérigraphe. Il est aujourd’hui classé au rang des métiers d’avenir, car de jour en jour, les demandes affluent. Il faut remarquer que nombreux sont ceux qui se sont déjà formés dans ce domaine. Mais vu l’affluence que cela entraîne chaque jour, il n’y a aucun motif à avoir peur de se faire former.